Ce qui tue l'Afrique

Publié le par Charles DIECI

Ce qui tue l'Afrique

L'Afrique sud saharienne est frappée par deux maladies mortelles: la démographie irresponsable et la soi-disant “démocratie” imposée par les occidentaux.

Le mal démocratique est la conséquence du “ one man, one vote “. On est très, très loin de l’idéal grec pour qui mille citoyens étaient servis par dix mille esclaves sans droit de vote. Pour l’Europe, il serait grand temps d’y revenir. Quant à l’Afrique, les fondements individualistes de la société occidentale sont incompatibles avec les réalités communautaires des sociétés traditionnelles. Là est la cause principale des conflits qui ravagent le continent au sud du Sahara.

- Au Mali, les Touareg, moins de 5% de la population, sont écartés du pouvoir par la mathématique électorale. Alors que le règlement de la crise passait par la reconnaissance de leur existence territoriale, la seule solution proposée fut la tenue d'élections. Or, pas plus au Mali qu'ailleurs, le scrutin n'a réglé le problème nord-sud car le résultat n'a fait que confirmer la domination politique des plus nombreux.

- En Afrique du Sud, les Blancs (environ 8% de la population) aucune chance de l'emporter dans des élections face aux Noirs. A ce clivage racial vient s'ajouter une fracture ethnique qui fait qu'au sein de l'ANC, le parti de gouvernement, les plus nombreux parmi les Noirs, à savoir les Zulu (environ 25%) l'ont ethno-mathématiquement emporté sur les Xhosa (environ 18%). L'avenir du pays s'inscrira donc automatiquement à l'intérieur de cette réalité.

- Au Rwanda, les Tutsi (10% de la population) ont ravi le pouvoir aux Hutu (90%) à la faveur d'un génocide, et ils le conservent grâce à des pratiques politiques dignes de la grande époque du système socialo-communiste. Si des élections libres étaient organisées, le régime tutsi serait électoralement balayé par l'ethno mathématique.

Le problème politique africain se résume donc à une grande question : comment faire pour que ces peuples soient moins prolifiques, et pour que les plus nombreux par le fait des naissances incontrôlées ne soient pas automatiquement détenteurs d’un pouvoir issu de l’addition des suffrages ?

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